Autour du globe
Texte: Erik Freudenreich

Étape à San Francisco

Parce que la recherche ne s’arrête pas aux frontières, In Vivo présente les dernières innovations médicales à travers le monde. Nouvelle étape en Californie, en collaboration avec swissnex.

Un aimant pour détecter les cellules tumorales

Une équipe de l’Université de Stanford a développé un fil magnétique flexible capable de récupérer dans le sang in vivo des cellules tumorales circulantes. Celles-ci sont préalablement marquées avec des particules magnétiques injectées. Selon les chercheurs, cette technique permet de capturer 70 à 80 fois plus de cellules tumorales que les méthodes de détection de cancers actuelles. L'outil est destiné au diagnostic précoce et au profilage moléculaire complet du cancer.

Prédire les naissances prématurées

Des chercheurs de l’Université de San Francisco ont mis au point un test destiné aux femmes enceintes de 15 à 20 semaines. Ce test examine 25 biomarqueurs de l’inflammation, de l’activation du système immunitaire et de certains taux de protéines importantes pour le développement du placenta. Associé à des informations sur d’autres facteurs de risque, tels que l’âge de la mère ou son statut socio-économique, le test prédit avec 80% de précision le risque d’un accouchement prématuré, avec 90% dans les cas d’une grossesse à haut risque. Une bonne nouvelle, car aux États-Unis, les naissances prématurées sont la première cause de décès des enfants de moins de 5 ans.

La Silicon Valley se lance dans les tampons organiques ou bracelets de fertilité. L’argent coule à flot sur ces technologies dédiées à la santé des femmes.

Lire l'article sur l'essor fulgurant des femtech

Un gène augmente le risque d'Alzheimer

Alzheimer est au cœur des débats, mais aussi de la recherche. Des généticiens ont fait un pas substantiel en détectant qu'une personne dotée d'une copie du gène apoE4 est deux fois plus susceptible de développer la maladie. Si elle en possède deux copies, le risque se multiplie par 12. Les chercheurs des Instituts Gladstone de San Francisco ont ainsi mis au jour le principal facteur génétique de la maladie. La présence de ce gène conduit à une augmentation de la production de la protéine bêta-amyloïde, associée à certains symptômes de la maladie. Avec des correcteurs de structure, les chercheurs sont parvenus à modifier le gène apoE4 afin que la cellule retrouve une fonction normale. La prochaine étape consiste à travailler avec l'industrie pharmaceutique pour tester les correcteurs de structure sur des patients.

San Francisco est l'une des régions les plus dynamiques en matière de recherche médicale. Tony Wyss-Coray y travaille depuis 25 ans.

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Selon le San Francisco Center for Economic Development, c’est le nombre d'emplois directs et indirects dans le secteur de l’industrie des sciences de la vie dans le nord de la Californie, dont le développement est catalysé par San Francisco.

Étape en Corée du Sud

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