3 questions

John Stanford

Cet expert en capital-risque revient sur le développement de la région de Boston en matière de biotechnologies.

1. Comment Boston est-elle devenue un acteur majeur de la biotech ?

À la fin des années 1970, le Conseil municipal de Boston et l’Université de Harvard ont approuvé la création d’un nouveau laboratoire. Celui-ci est devenu au fil des décennies une plaque tournante des technologies médicales et biologiques de la région. Plus de 120 universités, collègues et hôpitaux de pointe s’y retrouvent dans un espace relativement proche. L’accès facilité au capital-risque permet aux entreprises de disposer des fonds nécessaires pour prendre des risques inhérents à la biotech.

2. Quelles sont ses principales forces d’innovation ?

Les universités créent un nombre important de spin-off qui permettent à des étudiants ou à des professeurs de continuer le développement d’une découverte scientifique sous forme d’entreprise. Le quartier de Kendall Square constitue un autre atout majeur de la ville. Il concentre des centaines de sociétés biotech. Presque tous les jours, des événements ont lieu dans le quartier afin de mettre en relation les grandes entreprises avec les talents et les investisseurs en capital-risque.

3. Quels domaines sont les plus prometteurs ?

Nous entrons dans un âge d’or du domaine des sciences de la vie. L’immuno-oncologie et les thérapies géniques sont en train de changer notre manière d’imaginer les traitements. La seule interrogation concerne le flou autour des décisions politiques qui pourraient remodeler les motivations de l’industrie dans son ensemble. /



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John Stanford est le directeur exécutif d’Incubate, un groupe d’intérêt visant à aider les politiciens à mieux comprendre les biotech.